Frédéric Rouge

(1867 - 1950)

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L'exposition de 1924 au Musée Arlaud :

 

Article paru dans la " Revue " du lundi 20 octobre 1924

Exposition Frédéric Rouge

Quoi que ce soit l'époque entre toutes sacrée de la chasse, Frédéric Rouge a trouvé moyen d'organiser une exposition de son oeuvre que le public attendait depuis longtemps, et même, fait plus méritoire encore, d'y paraître lui-méme en prescrire le jour du vernissage, où il put constater une fois de plus, au nombre d'amis et d'admirateurs qui l'entouraient, à quel point il est populaire.

Quelque chose comme 70 toiles et dessins; et c'est une magnifique réussite que d'avoir pu rassembler tout cela, dont les trois quarts avaient déjà pris le chemin de divers musées et de collections particulières. Aussi, l'occasion est unique et le public l'a bien compris dans la salle Arlaud, c'est un incessant défilé de visiteurs.

Et je ne vais pas vous raconter le peintre Frédéric Rouge d'Ollon, que vous connaissez, admirez et aimez comme moi. Suffit que je vous dise : ne manquez pas l'occasion, vous le regretteriez. Vous verrez là des choses que vous connaissez : le Braconnier - c'est curieux, il a un air de famille; après tout, un chasseur et un braconnier, c'est un peu tout comme ! - le Bûcheron, et le Gymnaste, et les deux soldats qui rentrent de la frontière. Vous y verrez aussi des morceaux par ailleurs jalousement gardés chez des particuliers du canton ou de plus loin : le sergent qui lit la Tribune, un poème de vérité militaire vaudoise ; le " Conseil ", si émouvant et gracieux ; la " Fondue " et je ne sais quoi encore.

Non, je ne veux pas avoir l'air de vous raconter Frédéric Rouge, le si sympathique poète de la vallée du Rhône et des AIpes vaudoises. Il est homme de ce pays plus qu'aucun autre homme de ce pays. Le canton de Vaud, c'est lui, et sa galerie de délicieuses têtes du cru, avec ces grosses moustaches farouches, vous savez, qui cachent de si bons sourires prêts à sortir, et ces jolies filles aux yeux bleus qui se trouvent, comme par hasard, sur Ie passage des beaux artilleurs.

Rouge ? c'est le plus grand artisan de la nostalgie vaudoise ; à l'étranger, c'est un de ces types qui vous feraient pleurer du mal du pays. Ah ! le joli, le bel artiste, comme on est heureux de l'avoir, et comme on est content d'habiter et d'aimer le même canton que lui ! L'occasion est unique. Allez vite au musée Arlaud, et plutôt deux fois qu'une: autrement, je vous dis, vous le regretteriez. Y.

* * * * *

Voir encore la Tribune de Lausanne du 12 octobre et la Feuille d'Avis de Lausane du 20 octobre 1924 !