Frédéric Rouge (1867 - 1950) Expositions |
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= plein écran
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1924 (Musée Arlaud) - 1967 à Ollon - 1981 à Bex - 1985 à Epalinges - 1998 aux Diablerets - Aigle 2010 - 2011 - 2012 - 2013 - 2014 - 2015 | |||||||||||||||||
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L'exposition de 1924 au Musée Arlaud :
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Article
paru dans la " Revue " du lundi 20 octobre 1924 Exposition
Frédéric Rouge Quoi
que ce soit l'époque entre toutes sacrée de la chasse,
Frédéric Rouge a trouvé moyen d'organiser une exposition
de son oeuvre que le public attendait depuis longtemps, et même,
fait plus méritoire encore, d'y paraître lui-méme
en prescrire le jour du vernissage, où il put constater une fois
de plus, au nombre d'amis et d'admirateurs qui l'entouraient, à
quel point il est populaire. Quelque
chose comme 70 toiles et dessins; et c'est une magnifique réussite
que d'avoir pu rassembler tout cela, dont les trois quarts avaient déjà
pris le chemin de divers musées et de collections particulières.
Aussi, l'occasion est unique et le public l'a bien compris dans la salle
Arlaud, c'est un incessant défilé de visiteurs. Et
je ne vais pas vous raconter le peintre Frédéric Rouge
d'Ollon, que vous connaissez, admirez et aimez comme moi. Suffit que
je vous dise : ne manquez pas l'occasion, vous le regretteriez. Vous
verrez là des choses que vous connaissez : le Braconnier - c'est
curieux, il a un air de famille; après tout, un chasseur et un
braconnier, c'est un peu tout comme ! - le Bûcheron, et le Gymnaste,
et les deux soldats qui rentrent de la frontière. Vous y verrez
aussi des morceaux par ailleurs jalousement gardés chez des particuliers
du canton ou de plus loin : le sergent qui lit la Tribune, un poème
de vérité militaire vaudoise ; le " Conseil ",
si émouvant et gracieux ; la " Fondue " et je ne sais
quoi encore. Non, je ne veux pas avoir l'air de vous raconter Frédéric Rouge, le si sympathique poète de la vallée du Rhône et des AIpes vaudoises. Il est homme de ce pays plus qu'aucun autre homme de ce pays. Le canton de Vaud, c'est lui, et sa galerie de délicieuses têtes du cru, avec ces grosses moustaches farouches, vous savez, qui cachent de si bons sourires prêts à sortir, et ces jolies filles aux yeux bleus qui se trouvent, comme par hasard, sur Ie passage des beaux artilleurs. Rouge
? c'est le plus grand artisan de la nostalgie vaudoise ; à l'étranger,
c'est un de ces types qui vous feraient pleurer du mal du pays. Ah !
le joli, le bel artiste, comme on est heureux de l'avoir, et comme on
est content d'habiter et d'aimer le même canton que lui ! L'occasion
est unique. Allez vite au musée Arlaud, et plutôt deux
fois qu'une: autrement, je vous dis, vous le regretteriez. Y. * * * * * Voir encore la Tribune de Lausanne du 12 octobre et la Feuille d'Avis de Lausane du 20 octobre 1924 ! |
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